Hier Tu Comprendras



Titre original: When you reach me
De: Rebecca Stead
Parution: 12 janvier 2011
Éditeur: Nathan Jeunesse
246 pages

Résumé:
1979. Miranda vit avec sa mère et son beau-père dans un quartier populaire de New York, partageant son quotidien de jeune adolescente avec son meilleur ami Sal. Mais, un jour, de curieux événements surviennent : sans raison apparente, Sal se fait frapper par un garçon et il cesse soudain d'adresser la parole à Miranda ; la clé de secours de l'appartement de Miranda disparaît, et celle-ci trouve une lettre énigmatique qui lui est adressée.Cette lettre déclare : " Je viens pour sauver la vie de ton ami, et aussi la mienne. J'ai deux services à te demander. ". De jour en jour, Miranda reçoit d'autres lettres de ce mystérieux expéditeur, qui semble connaître son avenir.Petit à petit, la jeune fille reconstitue le puzzle composé par son correspondant, pour découvrir les raisons de son appel à l'aide, empêcher une mort annoncée et retrouver son amitié perdue... 

Avis:
Ce livre est conseillé pour les 12-13 ans mais il est parfait pour tout age, on se retrouve là, à se poser des question sur les possibilités de voyages dans le temps.Le titre est assez évocateur à ce sujet. On accompagne (difficilement parfois) les personnages dans leur réflexion et il arrive qu'on se retrouve nous aussi piégé dans l'espace temps pendant quelques secondes.
Cette histoire est prenante. On cherche ou l'auteur cherche à nous mener. On cherche des solutions. On se pose mille et une questions. Et les mots coulent et les pages passes, ce livre se lit hyper vite. La lecture est vraiment agréable.
Ce n'est pas qu'un livre pour enfant, tout le monde à besoin de se remettre en question. Et la petite Miranda, elle nous coupe le souffle, cette petite donne l'impression d'être plus mature que 90% des gens de son age, c'est un personnage incroyable et incroyablement attachant.
C'est un roman farfelu, déstabilisant mais aussi poétique.
Mon avis n'est pas mitigé, ce livre est une petite perle.

Citations: 
"Essayer d'oublier, ça ne marche pas vraiment. Au final, ça revient au même que se souvenir. "

"Des fois, on ne se sent jamais aussi minable qu'au moment où on cesse de l'être. De la même façon qu'en allumant la lumière, on se rend compte à quel point il faisait noir avant dans la pièce."

"Maman dit que chacun d'entre nous porte un voile qui le sépare du reste du monde - comme une mariée le jour de son mariage, sauf qu'il ne se voit pas. On se promène tranquillement avec le visage couvert de ce voile invisible qui rend les choses un peu floues, et ça nous arrange.
Mais quelques fois, le voile se soulève l'espace de quelques minutes, comme s'il y avait un coup de vent. Et dans ces moments-là, on découvre le monde tel qu'il est, juste quelques secondes, le temps que le voile retombe. On voit toute la beauté et la cruauté, et la tristesse, et l'amour. Mais en général, on préfère ne pas les voir. Seules quelques personnes apprennent à soulever leur voile toutes seules, et n'ont plus à compter sur le vent."

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